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BIOGRAPHIE

Chantal Stoman est une photographe française qui vit à Paris.

Son travail s’inscrit sur une observation approfondie des rapports entre l’Homme, la mémoire, et la ville. Depuis ses débuts, son histoire photographique a pris corps autour de deux axes : le visible et la mémoire.

 

Après une décennie consacrée à la photographie de mode, Chantal Stoman boucle ce chapitre avec son premier projet au long cours A WOMAN'S OBSESSION (2005), observation de la relation particulière que les femmes japonaises entretiennent avec le luxe et la mode.

Entre 2008 et 2012, elle se consacre au projet LOST HIGHWAY (2007), la ville devient alors son personnage principal. Réalisé sur les flyovers des mégapoles, c'est un voyage dans l'intimité furtive de l'humanité qui se cache au cœur des grandes villes. Depuis les routes aériennes qui parcourent Tokyo, Sao Paolo, Le Caire, Hong Kong et Mumbai, LOS
T HIGHWAY raconte cette part commune à toutes les grandes cités, là où les frontières n’existent plus.

Après les mégapoles se sont les villes éternelles sur lesquelles elle porte son regard. Tout d’abord Rome, dans L'IMAGE CULTE (2013) puis Jérusalem avec WALKING DISTANCE (2015) ; des lieux qui racontent dans leurs profondeurs une histoire et qui font l’Histoire. Invitée en résidence à Phnom Penh, elle réalise alors la série VIEWS (2016), dont le sujet demeure encore et toujours l’étroite frontière entre ville, mémoire et image.

Progressivement, la ville est devenue l’élément central de ses projets. A travers elle, c’est l’histoire humaine que la photographe observe, son regard est témoin de ces lieux qui se donnent à voir et à vivre dans l’épaisseur du temps.

Auto-portrait 2020.jpg

Ses photographies sont le résultat de la quête d’un lieu où se noue une relation intime entre passé et présent dans l’espace urbain. Il y a dans ses recherches une volonté de voir les traces invisibles de l’Histoire, un ailleurs où les autres ne regardent pas.


A Ōme, elle consacrera trois années à observer les traces visibles laissées par le passé cinéphile de cette petite commune. Cette recherche deviendra la série photographique ŌMECITTÀ (2017) ainsi qu’un documentaire de création co-produit par Canal+.
Il fallait ensuite revenir aux origines du mythe ; la ville fantasme de Los Angeles avec L.A L.A END (2023), un projet sous forme de quête : que reste-t-il du mythe Hollywoodien ? 

Avec ce nouveau corpus, elle reste fidèle à sa démarche où la trace et l'histoire se retrouvent dans l'image, lui permettant de tisser dans sa pratique photographique des ponts avec d'autres formes d'expression telles que le cinéma et le documentaire.
Au croisement de tous ces Ailleurs, à cette vision commune à toutes les villes, Chantal Stoman part à la rencontre du sujet de son image, mais également de l’image comme sujet.

En 2020, le temps se suspend et s’étire, l’horizon se rétrécit. Durant la pandémie, Chantal Stoman, amenée à se rendre dans un cimetière parisien, y initie le projet ÇA A ÉTÉ (2021)  ; la photographe s’y interroge sur la disparition et l’oubli. 

Quelque chose a disparu et pourtant quelque chose demeure. C'est la coexistence entre ces deux états que la photographe souhaite mettre en lumière. Le rôle de la photographie lui apparaît alors évident ; dans ce projet comme dans tous les autres, elle interroge l'absence en relevant les traces.
L'image peut alors être le point de départ d'une réflexion.

Des tirages issus de ce projet sont exposés dans de grandes expositions de photographie à l’automne-hiver 2023 ; au Centre Pompidou et à la BnF.

Les photographies de Chantal Stoman font parties de collections publiques et privées incluant la Bibliothèque Nationale de France, La Maison Européenne de la Photographie à Paris, L’Istituto Nazionale per la Grafica à Rome, La Fondation Antoine de Galbert, les collections Chanel Patrimoine, Wertheimer, Marin Karmitz, …

BIOGRAPHY

 

Chantal Stoman is a French photographer who lives in Paris. 

Her work is an in-depth observation of the relationship between people, intimacy, and places.
Since her beginnings, her photographic history has taken shape around two axes: the visible and the memory.


After a decade working in fashion photography, Stoman closes a chapter and opens a new one with A WOMAN'S OBSESSION (2005) where she examines the special relationship between Japanese women, luxury and fashion.

Between 2008 and 2012, she dedicates herself to LOST HIGHWAY (2007) and the city becomes the central element of her work. Shot along the flyover roads of megalopolises, this project is a journey into the furtive intimacy of humanity, hidden in the heart of the great cities. From the aerial highways of Tokyo, Sao Paulo, Cairo, Hong Kong, Mumbai,
LOST HIGHWAY recounts a tale shared by them all, where borders no longer exist. 


After the megacities, she started to focus her gaze on the eternal ones. First Rome, in L’IMAGE CULTE (2013) then Jerusalem with WALKING DISTANCE (2015); places that at the same time tell stories and make History. Invited for a residency in Phnom Penh, a city rooted in a complex history, she then produced the serie VIEWS (2016), still having at heart to document the narrow border between city, memory and image.

Gradually, the city became the central element of her projects. Through it, it is human History that the photographer observes, her gaze witnesses these places which can be seen and experienced in the depth of time.

Her photographs are the result of the quest for these places in the urban space where an intimate relationship exists between past and present. In her research there is a desire to see the invisible traces of History, an elsewhere where others do not look at.


In Ōme, she will dedicate three years to observing the visible traces left by the cinema-loving past of this small town. This research will become the photographic serie ŌMECITTÀ (2017) as well as a documentary co-produced with Canal+.
She then felt the need to return to the origins of the myth; Los Angeles, the fantasy city. What are the remains of the Hollywood myth? This is the subject that will be tackled by her new and upcoming project L.A. L.A END (2023). 

With this new body of work, she remains faithful to her approach where traces and History are found in the image, allowing her to build bridges in her photographic practice with other forms of expression such as cinema and documentary.

At the crossroads of all theses elsewhere, Stoman is looking for the subject of her image but also the image as subject.

 

In 2020, time pauses and stretches, the horizon narrows. During the pandemic,  wandering in a Parisian cemetery, Chantal Stoman initiated the project ÇA A ÉTÉ (2021) ; with this serie, the photographer wonders about disappearance and oblivion.

Something has disappeared and yet something remains. It is how and where these two states coexists that the photographer wishes to highlight. The role of photography then appears obvious to her; in this project as in all others, she questions the absence by revealing traces. The image is the starting point for a reflection.

Prints from this project are exhibited in major photography exhibitions in fall-winter 2023 at the Center Pompidou and the BnF.

 

Chantal Stoman's photographs are part of public and private collections including the French National Library, the Maison Européenne de la Photographie in Paris, the Istituto Nazionale per la Grafica in Rome, Antoine de Galbert’s Fondation and Chanel Patrimoine, Wertheimer, Marin Karmitz collections.

 

Chantal Stoman’s images are realized with analogical films in the tradition of the classical fine art photography.

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